Le suicide est plus répandu qu’on le croit. Il est la quatrième cause de décès dans le monde. Souvent, une personne qui pense au suicide ou qui le planifie ne souhaite pas vraiment mourir, mais le perçoit comme la seule solution qui lui reste pour mettre fin à sa douleur et à sa souffrance.
Cet atelier vise à aider les participants à comprendre les notions élémentaires du suicide, y compris les facteurs de risque, les groupes présentant un risque élevé et les signes précurseurs. Il présente les facteurs de protection et montre comment intervenir et veiller à ce que la personne en détresse obtienne au bon moment le soutien dont elle a besoin.
* Veuillez noter que les renseignements présentés dans cet atelier ne remplacent en aucun temps un diagnostic et un traitement par un professionnel de la santé compétent dans son domaine.*
Cet atelier commence par une discussion afin de définir ce qu’est le suicide, présente les comportements liés au suicide et la communication de propos suicidaires, puis se penche sur la prévalence du suicide au Canada et dans le monde.
Les participants seront renseignés sur les facteurs de risque, y compris le sentiment de désespoir, l’intimidation, l’abus de substances et les antécédents familiaux de suicide, ce qui aide à identifier les groupes à risque élevé. Ils examineront ensuite les signes précurseurs et apprendront ce qui les distingue des facteurs de risque. L’atelier passe en revue les répercussions du suicide et la stigmatisation qui l’accompagne, ainsi que l’incidence du stress.
Les participants examineront également les facteurs de protection pouvant réduire les risques, notamment l’accès rapide à des soins de santé mentale, les compétences en résolution de problèmes, une bonne estime de soi et un réseau de soutien familial ou communautaire solide. Le groupe parlera des facteurs de risque et des signes précurseurs et devra les identifier lors d’un exercice sur les stratégies de prévention en milieu de travail. L’atelier permettra d’expliquer ce qui incite parfois les gestionnaires à ne pas intervenir tout en leur fournissant des conseils et des outils pratiques pour aider les employés en détresse. La formation se terminera par un jeu de rôles, soit une discussion avec un employé en détresse, au cours de laquelle les participants devront mettre en pratique ce qu’ils ont appris pour lui proposer de l’aide.